dimanche 11 août 2013

Les quatre vérités de Rebsamen

Interrogé dans les colonnes du "JDD" de dimanche 11 août 2013, le maire de Dijon François Rebsamen a tenu à réaffirmer certaines positions et à asséner quelques vérités.

Au sujet de la tournée estivale contre le chômage de son pote papa François,il se veut réaliste et affirme que "ce n'est pas sa tournée qui fera reculer le chômage, il le sait bien". C'est bien le moins, il ne manquerait plus que papa François soit persuadé que montrer sa trombine devant les caméras et dans les agences Pôle Emploi anéantira le chômage...

Quand on lui parle d'une éventuelle "réunion de premiers ministrables" dimanche 18 août à la Fête de la Rose de Montebourg, avec la venue du président de l'Assemblée Claude Bartonole, Rebs se veut carrément briseur de rêves : "je le dis à tout le monde : il y a un premier ministre, la succession n'est pas ouverte". Au grand dam de François Rebsamen le premier...

Ses chevilles vont tellement bien et les élections municipales de l'année prochaine lui font si peu peur qu'il ne "pense pas avoir besoin" du soutien d'Harlem Désir, patron du PS. C'est peut-être surtout parce qu'il craint que ce genre de soutien lui fasse perdre Dijon... Non ? En tout cas, il fait mine de penser aux autres maires socialos de France dont la position pourrait être plus fragile que la sienne, et lance un appel au gouvernement : "que les ministre fassent le mieux possible leur travail, cela aidera beaucoup les maires socialistes". Deux interprétations possibles : 
- soit c'est une façon magistralement déguisée de demander un grand remaniement (où il deviendrait premier ministre ?)  ; 
- soit c'est une façon tout aussi bien déguisée d'annoncer que très nombreux sont les maires socialos qui se feront balancer en mars 2014.

Quant au cumul des mandats, la position de Rebs ne varie pas, au risque de s'attirer les foudres - pas bien méchantes, il est vrai - de papa François. Pour lui, comme pour beaucoup d'autres sénateurs d'ailleurs, c'est encore et toujours non au non-cumul des mandats, avec une petite inflexion tout de même : "je suis d'accord avec cette loi pour les députés, pas pour le Sénat". Pas de chance Messieurs les députés, Rebs est aussi sénateur !
Au fait, on parie que si l'année prochaine Rebs perd son fauteuil de maire de Dijon, il deviendra subitement favorable au non-cumul ? 

Ah, au fait, il y a toujours 3 358 500 travailleurs (d'après "lemonde.fr" le 11 août 2013, en tout cas...) qui aimeraient bien travailler, si ça intéresse quelqu'un...

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