vendredi 28 juin 2013

Lance Armstrong, inventeur à sa façon...

Déclaration de l'ancien "champion" cycliste américain Lance Armstrong, dans Le Monde du 29 juin 2013 : "Je n'ai pas inventé le dopage !" C'est vrai, M. Armstrong en a juste inventé l'industrialisation ! On a déjà vu mieux comme façon de se dédouaner...

Où M. Armstrong ferait mieux de se taire et de faire son examen de conscience plutôt que de continuer à déshonorer le cyclisme... qui n'en a vraiment pas besoin d'ailleurs ! 

lundi 24 juin 2013

Extrême-droite égale extrême danger

En réaction à la courte défaite de son poulain, Etienne Bousquet-Cassagne, à la législative partielle visant à remplacer le petit menteur comme député du Lot-et-Garonne, Marine Le Pen a déclaré que ce résultat élevé montrait "que l'UMPS n'arrive plus à mobiliser son électorat pour empêcher le Front National de gagner des suffrages" (lemonde.fr, 24 juin 2013). On ne peut lui donner totalement tort, si difficile que ce soit à écrire. Mais il y a plus grave.

Cela montre surtout qu'une fraction croissante de l'électorat français a perdu de vue ce que FN veut dire et implique. Le FN c'est l'extrême-droite. Extrême-droite implique dictature, fascisation de la société, incitation à la haine religieuse et raciale - Mme Le Pen, malgré les tentatives de "normalisation" de son parti, n'est-elle pas menacée de perdre son immunité de parlementaire européenne pour ce dernier motif ? -, mise au pas du monde du travail, etc...

Car, ne nous y trompons pas. Sous des apparences, pouvant paraître séduisantes, de parti "proche du peuple", le FN est le meilleur vecteur de mise au pas dont puisse rêver le patronat en ces temps de crise et d'agitation ouvrière. Et ce que le travailleur revendicatif soit de gauche, de droite ou d'extrême-droite. Les travailleurs et le peuple français dans son entier, que ce parti prétend défendre ne tireront pas plus leur épingle du jeu que les "méchants étrangers". Et au contraire, le grand patronat mondialiste, que ce parti prétend démagogiquement combattre au profit des ouvriers et petits patrons français, s'en frottera les mains. Ce parti, et sa dirigeante la première, gravitent dans le giron de ce grand patronat. Rappelons juste qu'elle fait partie des toutes grandes fortunes de ce pays. Une fois au pouvoir, ira-t-elle à l'encontre des gens de son milieu ? Travaillera-t-elle contre elle-même ? Non, elle abattra tous ceux qui sont en lutte pour survivre face à la petite caste rapace de la grande finance française et internationale.

Un simple petit retour en arrière historique de 70 à 80 ans suffirait pourtant pour se rendre compte de ce qu'implique la montée en puissance d'un parti d'extrême-droite, même soi-disant "dédiabolisé". Et celle de groupuscules quasi-paramilitaires qui est son corollaire. Alors les électeurs peuvent "sanctionner" les gouvernements, de droite comme de gauche, en votant FN s'ils le veulent. Ils doivent cependant garder certaines choses à l'esprit. Et ne surtout pas oublier que, plus ce raisonnement aura de succès, plus l'extrême-droite se rapprochera de ce pouvoir, que 60 % des Français la jugent pourtant inapte à exercer (selon un sondage du CSA pour BFMTV réalisé la semaine dernière, L'Humanité 21-22-23 juin 2013)...

Et surtout, il est bien beau de dire qu'il faudra "tirer toutes les leçons de ce scrutin, et du second et du premier tour" (F. Hollande, lemonde.fr 24 juin 2013). Mais par pitié M. Hollande, cessez de le dire, faites-le !

Le FN resterait donc un parti de "sanction", mais à être de plus en plus nombreux à vouloir "sanctionner sans y réfléchir, qui finira sanctionné à la fin ? 

jeudi 20 juin 2013

Gainot paria de l'Elysée pendant cinq ans ?

Le 20 juin sur BFMTV, M'sieur Gainot s'est exprimé sur ce fameux arbitrage qui rapporta 403 millions d'euros à Bernard Tapie sur le dos du contribuable en 2008, de façon on ne peut plus laconique : "je ne sais rien de cette affaire, je n'étais pas dans le dossier".

Donc, M. Gainot a passé cinq ans à l'Elysée (ou pas bien loin de là) en tant que l'un des conseillers spéciaux du principal locataire du Château, sans jamais rien savoir de ce qui se tramait chez son patron. C'est limite s'il n'a pas appris l'existence de cet arbitrage par les journaux ces dernières semaines...

ALors, une alternative : soit M'sieur Gainot a passé cinq ans à l'Elysée sans être informé de rien comme un paria et on se demande à quoi il a été payé sur le dos du contribuable ; soit il prend les Français pour des c..., tout en accusant le gouvernement de la même chose, et ce n'est pas joli joli...

Faites votre choix ! 

mercredi 19 juin 2013

Un G8 d'une grande audace

D'une audace absolument folle au sujet de la Syrie, les membres du G8 ont fini par se mettre d'accord - à 7 et non 8 carrr Camarrrade Poutine, comme d'habitude, pas êtrrre d'accorrrd - sur le fait... de ne rien faire. 

Enfin, si, ils se sont engagés à essayer de tenter d'expérimenter l'éventuellement possible possibilité de trouver "une solution politique à la crise, basée sur une vision d'une Syrie démocratique" et comprenant toutes les parties du conflit. Wahouou ! Quel radicalisme ! La preuve qu'ils n'iront pas chercher plus loin que cette déclaration de principe ? Ils n'ont pas dit comment il était possible d'avoir une vision d'une Syrie démocratique incluant le petit ange qui lui sert actuellement de président...

Et ils n'ont pas non plus dit quand. Enfin, si, ils ont promis que la conférence de paix, qui devait avoir lieu en juin, n'a pas eu lieu, a été reprogrammée sans date programmée (etc..), allait avoir lieu "dès que ce sera possible". De l'audace, rien que de l'audace, toujours de l'audace ! 

Donc en résumé, les dirigeants du G8 ont, à sept, décidé de faire le possible pour atteindre une solution politique impossible, par le biais d'une conférence de paix déprogrammée. Très fort...

C'est vrai messieurs, inutile de vous presser, cela ne fait jamais que deux ans et 93 000 morts que le peuple syrien subit une guerre civile atroce...

mardi 18 juin 2013

Pauvres sénateurs !

Mardi 18 juin sur BFMTV, Gérard Collomb (maire de Lyon) a déclaré, au sujet des émoluments des sénateurs dont il fait partie, et de leur retraite - sujet à la mode du moment -, que "dans ce métier, si l'on est battu, tout peut s'arrêter ; c'est un métier où l'on n'a pas l'assurance d'avoir du travail à vie".

C'est vrai qu'en cette période de grande prospérité, sans chômage ni licenciements massifs, parlementaire est le seul métier où cela peut arriver aujourd'hui. Ce qui justifie sans conteste leur régime privilégié... Non ? 

lundi 17 juin 2013

Quand la droite clientéliste accuse Hollande de clientélisme

A propos de la future réforme des retraites, qui nous fera sans nul doute possible à tous le plus grand bien, Xavier Bertrand (UMP) a reproché lundi 17 juin sur BFMTV à Hollande, ainsi qu'à son gouvernement, "de faire du clientélisme".

Après avoir, quelques minutes plus tôt, dénoncé les si désopilantes guerres des chefs du grand parti de droite, et donc - mais sans le dire - le clientélisme qui a toujours été avec...

Des électeurs frontistes de gauche ?

Pour Xavier Bertrand (UMP), sur BFMTV ce matin au sujet du score du FN à la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot, "ce sont des déçus de la gauche qui ont voté FN".

Ou qui n'ont pas voté du tout, peut-être. On se rassure comme on peut sur l'intelligence des électeurs de gauche...

En tout cas, pour Bertrand, ce ne sont pas des déçus de la droite qui ont pu gonfler le nombre de voix du FN. C'est vrai, l'harmonie bien connue qui règne dans les rangs de l'UMP rend cette dernière tellement plus crédible que le PS...

Le FN présent pour longtemps...

Xavier Bertrand (UMP) ce matin sur BFMTV, à propos de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot où le candidat FN se retrouve au 2nd tour et élimine Barral le socialo : "tant qu'on n'aura pas des propositions concrètes à faire aux électeurs, on aura un FN avec des scores élevés à chaque élection". 

Autant remettre la disparition du FN aux calendes grecques quoi...

Le scoop de Villeneuve-sur-Lot

Analyse de Bernard Barral, énième candidat socialo malheureux à une législative partielle, celle de Villeneuve-sur-Lot visant à remplacer Cahuzac le petit menteur : ce serait, selon lui "la conséquence d'une campagne beaucoup trop courte, d'une division de la gauche et des retours de l'affaire Cahuzac".

Sérieux ? Alors ça pour un scoop ! 

dimanche 16 juin 2013

Pas de quoi fanfaronner M. Fillon !

Déclaration de Môssieur Fillon à propos de la législative partielle de Villeneuve-sur-Lot destinée à remplacer  Jérôme Cahuzac - alias "le petit menteur" -, une nouvelle fois perdue par le PS, qui laisse la place à un duel UMP-FN : "c'est la sanction d'une majorité sans cap ni autorité, élue sur des promesses intenables, et aujourd'hui incapable d'endiguer une crise économique qu'elle a niée".

Pas mal pour un ex-chef de gouvernement dont la majorité s'est faite dégager sur des promesses non-tenues et son incapacité à endiguer une crise qu'elle n'avait pas vue venir...

Le seul vrai sanctionné est finalement le peuple, les travailleurs qu'ils soient salariés ou indépendants, les retraités, qui ont mis au pouvoir ces majorités en 2007 ou en 2012. Majorités qui s'avèrent aussi inefficaces l'une que l'autre.

La Révolution française (19) : Massacre au Champ de Mars !

En ce 17 juillet 1791, la Liberté à laquelle le peuple français goûtait depuis deux ans a pris un très mauvais coup. Coup qui pourrait lui être fatal ! 
Le 21 juin de cette année, ce jour où le Roi décida de partir, il a déchaîné contre lui-même un grand mouvement républicain. Un mouvement porté par le Club des Cordeliers, par des journalistes et des pamphlétaires tels Camille Desmoulins, mais aussi par de grands esprits intellectuels de notre temps tels Condorcet. Face à eux, à ce républicanisme qui se diffuse au sein du peuple, l'Assemblée constituante s'est dressée. Largement dominée par les monarchistes constitutionnels, elle refuse d'envisager l'idée d'une république. Même ses éléments les plus progressistes, issus du Club des Jacobins, sont pour la plupart réticents à cette idée. 
C'est ainsi que, pour tenter de restaurer la légitimité de ce Roi déchu, elle a mis en oeuvre une ruse des plus grossière : sur la base des déclarations du marquis de Bouillé, assumant la responsabilité de l'organisation de la fuite du Roi, fut échafaudée la théorie de l'enlèvement du Roi, définitivement adoptée le 16 juillet. 
Qui pouvait croire à pareille ruse ? De là est née la pétition du Club des Cordeliers, qui provoqua en partie le massacre du Champ de Mars : une pétition dénonçant et le Roi, et l'Assemblée (nouveauté qui fit encore plus peur à cette dernière), deux plaisantins venus se cacher sous l'autel de la Patrie afin de regarder sous les jupes de ces dames venues signer la pétition. Il n'en a pas fallu plus. Les deux plaisantins découverts, on les prit pour des conspirateurs venus détruire l'autel, et on les déchiqueta. La nouvelle, arrivée à l'Assemblée, avait été déformée en "deux hommes, tentant de rappeler le peuple à ses devoirs [envers l'Assemblée et le Roi] ont été massacrés". Dès lors, Bailly, maire de Paris, est sommé de hisser le drapeau rouge de la Loi Martiale, la garde nationale est mobilisée en masse, la garde soldée créée âr La Fayette, ainsi qu'un régiment de dragons. Et c'est le drame. Une cinquantaine de cadavres ont été relevés.
C'est un jour noir pour notre Révolution : une foule sans défense attaquée pour avoir été signer une pétition réclamant la chute du Roi félon (personne n'a été dupe de l'histoire inventée par l'Assemblée), des Jacobins et des Cordeliers pourchassés jusque dans les rues de Paris, des journaux supprimés, la liberté politique et d'expression attaquées... 
Les monarchistes constitutionnels auront été jusqu'au bout pour sauver l'accord politique qu'ils ont toujours défendu entre la noblesse libérale et la bourgeoisie devenue puissante. Ils auront été jusqu'à se compromettre en inventant des histoires, à perdre définitivement leur crédibilité en faisant tirer sur la foule à l'instar de La Fayette. La Constitution qui naîtra de leurs travaux et intrigues est d'ores et déjà basée sur le sang du peuple.  Comment pourra-t-elle se pérenniser ? 





lundi 10 juin 2013

Le serment d'hypocrite

Dans le cadre de "l'affaire Tapie", cet arbitrage litigieux rendu en 2008 et offrant 403 millions d'euros à ce pauvre homme d'affaire floué par le Crédit Lyonnais, 403 millions prélevés sur le dos du contribuable français - Tapie n'a même pas dit merci aux vaches à lait ! -, l'Etat, par la voix du ministre de l'Economie Pierre Moscovici, a décidé de se porter partie civile.
Ce dernier a déclaré qu'il s'agissait par là "de représenter l'Etat, de représenter le contribuable, de représenter le citoyen". Et il le jure la main sur le coeur bien évidemment. Mais Mme Lagarde, qui l'a précédé au ministère de l'Economie et a donné son feu vert à cet arbitrage, avait aussi accepté pour mission en prenant ses fonctions de représenter l'Etat, le contribuable, le citoyen, et leurs intérêts...

Faites ce que je dis, pas ce que je fais...

Le PS a encore perdu deux élections législatives partielles hier, faisant descendre son groupe à 292 députés à l'Assemblée. Encore quatre et bye bye la majorité absolue...
Ce qui a bien sûr fait fanfaronner le président de l'UMP (presque élu démocratiquement...), Jean-François Copé qui, montrant qu'il sait parfois bien compter, a déclaré que "le PS a perdu les sept élections législatives partielles qui ont eu lieu depuis un an", et que le président "doit tirer les conséquences de ces défaites successives en changeant de politique".
D'après nos souvenirs, l'UMP a perdu tous les scrutins nationaux et locaux possibles et imaginables durant le quinquennat du p'tit, non ? Son gouvernement changea-t-il sa politique d'un iota ? D'après ces mêmes souvenirs, pas le moins du monde...
Ah oui, mais à ce moment là - paroles de Copé à l'époque -, les Français sanctionnaient parce qu'ils étaient impatients de voir les effets des réformes. 
C'est fou ce que les Français sont changeants selon que M. Copé se trouve dans la majorité ou dans l'opposition ! 

La patience et ses limites

Recep Tayyip Erdogan, le Premier Ministre turc, qui est passé à la contre-offensive face aux foules qui réclament son départ depuis dix jours, a enseigné à son public sa conception de la patience : "nous restons patients, nous sommes toujours patients, mais notre patience a des limites".
La patience de son peuple, face aux restrictions des libertés d'expression et des moeurs, aussi semble-t-il...

Le même Erdogan, un peu plus tard, a encore déclaré : "la nation nous a amenés au pouvoir et c'est elle seule qui nous en sortira". 
Pas de souci, elle s'y emploie en ce moment même... Patience.

A vot' bon coeur...

Edward Snowden, l'employé de la NSA (l'une des agences de sécurité américaines) qui a révélé à la face du monde l'utilisation de programmes sophistiqués de surveillance des communications par les States, a déclaré au Washington Post qu'il "compte demander l'asile de tous les pays qui croient en la liberté d'expression et défendent la vie privée".
Parce qu'il en existe encore ? Et si tel est le cas, lequel osera défier les States en l'accueillant ? A vot' bon coeur M'sieur-dames ! 

samedi 8 juin 2013

Hollande essaie ses promesses au Japon

Il paraîtrait que notre papa François national a enjoint aujourd'hui, au troisième jour de sa visite officielle au Japon, ses hôtes de "bien comprendre que la crise dans la zone euro est terminée". Et ce pour assurer les officiels et hommes d'affaires nippons, auxquels il s'adressait, que le Japon avait tout à gagner à nouer un partenariat avec l'Europe.

La crise dans la zone euro serait terminée ? Mais c'est fantastique ça ! Mais pourquoi ne pas avoir annoncé cette super nouvelle ici avant de partir au bout du monde ? Parce qu'il semblerait que les gouvernements grec, espagnol, portugais, italien, irlandais, voire même le gouvernement français, ne soient pas au jus, qui pressurent encore leurs populations malgré la fin de la crise... Et ce sous la pression de la Troïka (UE-BCE-FMI), qui elle-même ne semble pas au courant de la fin de cette crise. A moins que papa François n'ait été touché par une illumination au Pays du Soleil Levant ? 

Ou, pire, s'agit-il peut-être de l'une de ces formidables promesses dont papa François a le secret ? Dans ce cas, les gentils et souriants Japonais, s'ils s'engagent avec papa François, ne tarderont pas à... sourire jaune ! 

vendredi 7 juin 2013

La Révolution française (18) : la fuite déguisée en enlèvement

Le grand tribun Gabriel Honoré Riqueti, comte de Mirabeau, nous a quitté le deux avril 1791, victime de sa trop grande tendance à la débauche. Il est parti dans une popularité intacte. En témoigne le grand concours de peuple qui l'a accompagné jusqu'à sa dernière demeure. Et ce malgré des soupçons grandissants sur sa compromission avec la cour, le Roi, Marie-Antoinette, contre la poursuite de la Révolution. Aura-t-on jamais le fin mot ? 
Mais la grande affaire de cette édition est bel et bien cette fuite déguisée en enlèvement, du Roi et de la famille royale. C'est une rocambolesque équipée qui a traîné la famille royale hors de Paris, conduite par le noble suédois Axel de Fersen, jusqu'à Varenne, où elle fut définitivement arrêtée. C'en fut trop de cette Révolution pour le Roi lorsqu'il fut empêché, lors des cérémonies de la Pâques de se rendre à Saint-Cloud, et par des manifestations, et par la garde nationale elle-même, face à quoi même le général La Fayette ne put rien. Une preuve suffisante que la coupe était pleine pour Louis XVI en est la lettre qu'il a laissé en partant, témoignant de son sentiment d'emprisonnement et de perte de pouvoir.
Ce qui invalide totalement la thèse échafaudée au sein même de notre Assemblée Constituante d'un enlèvement du Roi par l'aristocratie contre-révolutionnaire. Et d'ailleurs à Paris, peu de gens sont réellement dupes. En témoignent les appels à la déchéance du Roi qui se sont multipliés suite à son départ. Le Père Duchesne est même proposé pour le remplacer. La peur de troubles lors du retour de la famille royale est un témoignage de plus, parmi d'autres...
Mais qu'est-ce qui a pris à nos représentants d'essayer de faire croire à un enlèvement ? 




jeudi 6 juin 2013

Fracassante déclaration de M'sieur Seize !

Notre ex-pape Msieur Seize est momentanément sorti de sa retraite spirituelle pour une déclaration qui va certainement en décoiffer plus d'un. Il a effectivement affirmé au Bild Zeitung, journal allemand : ...
"Je vais bien !" Nous aussi, merci ! 

Hey, what did you expect ?

mercredi 5 juin 2013

Afrique du Sud : ils ne massacrent plus, ils licencient

Il paraîtrait qu'un millier d'ouvriers sud-africains, travaillant dans une mine de chrome pour le compte du groupe minier Xstrata, se sont gentiment fait mettre à la porte. Gentiment oui, parce que cela aurait pu être pire...

Ces troubles-fêtes avaient osé se mettre en grêve sauvage ! La valeur du travail de mille ouvriers en moins pour une journée, pauvre grand groupe capitaliste ! Si c'est comme ça , tout le monde dehors ! Se mettre en grêve est donc considéré comme une faute grave par les groupes qui contrôlent le secteur minier sud-africain. 

C'est vrai d'abord ! Quelle idée de se mettre en grêve comme ça pour un oui ou pour un non ! Tout ça parce qu'ils sont exploités, ont des salaires de misère, des conditions de travail déplorables et vivent dans des bidonvilles ! Mais ces râleurs pensent-ils au désarroi de leurs patrons en ces temps de crise ? Eux qui sont "obligés" de les exploiter, de faire pression sur les salaires des ouvriers pour préserver les marges bénéficiaires déclinantes et faire plaisir aux actionnaires ! Halala, l'égoïsme de ces ouvriers tout de même ! Ah ils le méritent leur licenciement, les trublions ! 

Et peut-être même faudrait-il qu'ils s'estiment heureux que leurs patrons n'aient pas envoyé la police pour les massacrer, pendant qu'on y est ? Parce qu'ils auraient pu le faire, ça s'est déjà vu. Et à de multiples reprises, notamment, souvenons-nous, à la mine de platine de Marikana où lors d'une autre "grêve sauvage", 40 ouvriers avaient été canardés par les forces de l'ordre le 16 août 2012.

Il y a tout de même du progrès, finalement. Avant, quand les ouvriers se rendaient coupable de "faute grave" collective, on les massacrait. Maintenant, on les licencie. Les groupes miniers sud-africains se civilisent. Pour civiliser les conditions de travail et les salaires, c'est pas gagné en revanche. Il va encore falloir quelques "fautes graves" collectives...