mercredi 1 mai 2013

Habemus Papam coco !

Aujourd'hui, à l'occasion de la fête des travailleurs, notre nouveau pape François s'est fendu devant les fidèles de paroles résolument anticapitalistes. Après avoir rencontré Dieu il y a bien longtemps, aurait-il rencontré Marx, prophète des cocos ? 

Il n'a en tout cas laissé aucune équivoque sur sa façon de penser. Appelant nos chers gouvernants à tout mettre en oeuvre pour résorber le chômedu, il les a un tantinet aiguillonnés sur la direction à suivre en dessinant le chômage comme la conséquence d'une pensée économique "en dehors des règles de la justice sociale". 

Mais de quoi pouvait-il bien parler, pourraient se demander nos gouvernants ? Se doutant que certains allaient certainement se poser la question, comme si ce n'était pas assez clair, il a ajouté penser à tout ceux "qui se retrouvent sans emploi souvent en raison d'une pensée économique de la société fondée sur le profit égoïste". Traduisons pour ceux qui n'auraient toujours pas compris : le néolibéralisme, sauvagerie économique contemporaine, n 'est pas une valeur chrétienne et n'agit pas en faveur des peuples. On pourrait ajouter le capitalisme. Ah si Mme Thatcher l'avait su plus tôt, elle ne grillerait peut-être pas en enfer à l'heure qu'il est...

Si même le pape commence à tenir ce genre de propos, nos gouvernants - politiques ou financiers - pourraient peut-être enfin se fourrer dans le crâne cette analyse, pourtant si simple, de la société et du système économique...

En tout cas, si nos syndicats si désunis étaient régis par des analyses aussi simples que celles exposée par Sacré François, ils seraient au moins tous d'accord, et ne se seraient pas, aujourd'hui, ingéniés à morceler à l'extrême les traditionnels rassemblements du 1er mai...

A moins qu'eux aussi aient succombé à cette "société fondée sur le profit égoïste" et aient oublié les travailleurs ?

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