mardi 23 avril 2013

Extrême-Orient : quand ce ne sont pas les uns, ce sont les autres...

Quand ce n'est pas la Corée du Nord du Petit Kim Jong-Un qui cherche des crosses à son voisin du dessous, c'est la Chine et le Japon qui s'envoient des noms d'oiseaux à la tête ! Tout va décidément pour le mieux entre les Etats d'Asie extrême-orientale...

Que se passe-t-il encore ! Eh bien, Japonais et Chinois sont en bisbille pour cinq bouts d'île perdus en mer : les Îles Senkaku, ou Daoyu, selon que l'on est respectivement Japonais ou Chinois. Un contentieux qui dure déjà depuis un bon petit moment, et ravive à chaque incident les nationalismes antagonistes des deux pays. 

Ce mardi matin, les tensions sont montées d'un cran suite à l'intrusion en mer de Chine orientale, eaux que le Japon considère comme lui appartenant, de 8 bâtiments officiels chinois. A quoi le gouvernement japonais a répondu par la convocation de l'ambassadeur chinois, et en déclarant que tout débarquement chinois serait combattu "par la force". Sans aller cependant jusqu'à menacer la Chine de guerre thermonucléaire. Tout de même, entre grands de ce monde, au contraire du grand enfant qui dirige la Corée du Nord, on est civilisé...

Tout ça pour cinq bouts de terre, c'est-y pas ridicule ça ? Grands de ce monde d'accord, mais guère plus matures que petit Kim Jong-Un finalement... Que ne ferait-on pas pour détourner sa population de la crise économique, comme au Japon, ou pour la détourner, comme en Chine, de la crise sanitaire (virus H7N9), des conséquences du séisme survenu au Sichuan, ou encore de la crise économique ? Ce petit incident territorial vient à point nommé, n'est-il pas ? 

Pourquoi ne pas faire de ces cinq mottes de terre une zone binationale - elles sont inhabitées de toute façon - gérée par les deux pays ? "Oui mais comment ferait-on, alors, pour développer nos nationalisme et dresser nos peuples l'un contre l'autre pour les empêcher de penser à leurs problèmes, dans ce cas ?", nous demanderait-on en haut des Etats japonais et chinois ?

Il est vrai que notre suggestion ne prend pas cet aspect en compte... Mais de petits arrangements comme cela éviteraient peut-être à tous les peuples extrême-orientaux de se lever tous les matins en se demandant s'ils vont prendre, aujourd'hui, un missile nucléaire sur le coin de la figure...

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