mercredi 20 mars 2013

M. Ayrault va dans le mur et l'assume.

Lors de l'intervention qui lui a servi à défendre la politique de son gouvernement, cet après-midi, face à la motion de censure lancée à l'initiative de l'UMP, Jean-Marc Ayrault a déclaré deux choses en particulier. 

Il a déclaré assumer sa politique. Ce qui veut dire qu'il assume par exemple le coup de poignard dans le dos des retraités avec la réforme des retraites qui se profile à l'horizon. Ce qui veut dire aussi qu'il assume le pacte de compétitivité qu'il a mis en oeuvre fin 2012, totalement en défaveur des salariés, sans aucune garantie de voir plus d'emplois créés. On notera au passage sa grande efficacité au vu des chiffres du chômage de ces derniers mois... Ce qui veut dire aussi qu'il assume l'accord entre les partenaires sociaux sur la "flexisécurité" de l'emploi qui, en termes d'emploi, facilitera surtout les licenciements. Ce qui veut dire qu'il assume l'austérité - ou la rigueur, c'est selon - qui va nous tomber dessus.

Le Premier ministre, censé être de gauche - dans un lointain passé peut-être, oui -, assume sa politique économique de droite. A se demander la raison de cette motion de censure défendue par Jean-François Copé, qui n'aurait pas mené une autre politique s'il avait été au gouvernement. Tout ça juste pour faire parler de lui et se faire mousser... Quel narcissique ce Jean-François ! 

Enfin, M. Ayrault a affirmé savoir parfaitement où il allait. C'est tant mieux pour lui. Mais le peuple français est-il forcément obligé de l'y accompagner ? 

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