"Les retraités seront mis à contribution pour la prochaine réforme des retraites. Ce choix, que le gouvernement devrait bientôt publiquement assumer, semble inévitable".
(lemonde.fr, 9 février 2013, http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2013/02/08/pourquoi-les-retraites-vont-devoir-payer_1829070_823448.html )
Vous avez aimé la réforme des retraites d'octobre 2010 ? Vous n'attendiez la suite que pour 2018, comme l'avaient promis Messieurs Sarkozy, Fillon et autres Woerth ? Réjouissez-vous, la suite, finalement c'est maintenant ! ( http://abonnes.lemonde.fr/politique/article/2013/02/08/l-executif-veut-reformer-les-retraites-des-2013_1829074_823448.html )
En 2010, les travailleurs voyaient la durée de leurs cotisations et l'âge minimum de départ en retraite augmentés. Tout ça, nous disait-on, à cause de ces méchants vieux qui vivaient de plus en plus... vieux.
Eh bien, en 2013, il semblerait que l'on ait décidé de les punir aussi finalement avec la désindexation, par rapport à l'inflation, des retraites complémentaires pour commencer. Et cela ne tardera pas pour les retraites de base. Et avec l'aval des syndicats s'il vous plait ! Sauf la CGT, cela va sans dire...
"Désolé les vieux, nos prédécesseurs ont chargé les actifs en 2010 et vous ont épargnés à des fins électorales", semble-t-on dire au gouvernement. "Si on veut éviter une révolution, faut qu'on s'attaque à vous". Avec cette splendide excuse que les retraités vivent mieux que les actifs et continuent à accumuler du capital. Les 500 000 bénéficiaires du minimum vieillesse (un chiffre faramineux situé entre 600 et 700 euros par mois) seront heureux de l'apprendre...
Mais que les vieux se rassurent. En échange de cet effort demandé, la réforme de la dépendance sera mise en oeuvre.
Quand ils seront devenus trop gâteux pour profiter de leur retraite raccourcie et amoindrie - ils gagnaient trop, les méchants ! -, l'Etat les aidera à payer la maison de retraite. C'est-y pas sympa ça ?
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