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| Une joyeuse bande de potes, qui a dû oublier qu'elle devait agir en fonction de tous les citoyens européens... |
"Les dirigeants européens ont trouvé un accord prévoyant une enveloppe de crédits d'engagement de quelques 960 milliards d'euros sur le budget de l'UE pour 2014-2020, a annoncé le président du Conseil Européen, Herman Van Rompuy".
Une heure plus tard, on apprend que le Parlement européen refuse d'accepter "en l'état" le budget pluriannuel.
(lemonde.fr, 8 février 2013, http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2013/02/08/compromis-en-vue-sur-le-budget-europeen_1828910_3214.html )
Les 27 chefs d'Etats, et surtout Cameron (PM britannique), Hollande (président français) et Merkel (chancelière allemande) avaient enfin réussi à se mettre d'accord sur un budget - ô surprise ! - d'austérité, réduisant largement les crédits de dépenses. Il s'agirait d'une première dans l'histoire de l'UE, ça c'est du progrès ! Et sous la forte pression de Mr Cameron de surcroît. Le Cameron qui veut retirer son pays de l'UE par référendum en 2015, hein ? On parle bien de lui ? Bref, enfin un accord après plus de 24 heures de négo et de tractations en tout genre. Ouf !
Et là, patatra ! Une heure plus tard, le Parlement européen joue les empêcheurs de faire d'économiser en rond, affirmant qu'il n'acceptera pas ce budget d'austérité en l'état. Et ce malgré les larmoyants appels de Mr Van Rompuy : "la vie, la survie de régions, de groupes sociaux entiers en dépendent". Survivre avec encore moins d'argent ? Mr Van Rompuy est sans doute magicien ?
Les méchants parlementaires, par la voix des chefs des quatre formations principales de l'hémicycle européen osent penser que "cet accord ne renforcera pas la compétitivité européenne" - sans déconner ! -, "au contraire, il ne fera que l'affaiblir. Ce n'est pas dans l'intérêt des citoyens européens". Peut-être est-il effectivement bon de rappeler à ces messieurs qu'ils doivent agir dans l'intérêt de leurs concitoyens au lieu de faire leur tambouille entre eux en fonction des égoïsmes nationaux...
Si si ! C'était bien ça les petites lettres au bas du contrat !
Les méchants parlementaires, par la voix des chefs des quatre formations principales de l'hémicycle européen osent penser que "cet accord ne renforcera pas la compétitivité européenne" - sans déconner ! -, "au contraire, il ne fera que l'affaiblir. Ce n'est pas dans l'intérêt des citoyens européens". Peut-être est-il effectivement bon de rappeler à ces messieurs qu'ils doivent agir dans l'intérêt de leurs concitoyens au lieu de faire leur tambouille entre eux en fonction des égoïsmes nationaux...
Si si ! C'était bien ça les petites lettres au bas du contrat !
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