mardi 4 décembre 2012

Petit ange Bachar enflamme Uncle Barack


Sacré petit ange Bachar, qui déclarait il y a peu vouloir vivre et mourir en Syrie dans la paix et la sérénité. Quelqu'un pourrait-il lui expliquer qu'il est surtout en train de se diriger tout droit vers un sort à côté duquel la mise à mort de Khadafi ferait office de câlinothérapie ?
Effectivement, petit ange Bachar s'apprêterait maintenant à faire usage d'armes chimiques (gaz sarin ou moutarde) contre les rebelles et, accessoirement, la population civile - eh oui, ces gaz ne sont pas encore programmés pour s'attaquer uniqmement aux rebelles ! Mais que les civils se rassurent, ils mourront pour une cause chère à petit ange Bachar : la protection du peuple syrien.
Mais peut-être y échapperont-ils. Cette charmante nouvelle a effetivement eu le don de grave énerver Uncle Barack. Rappelons-nous la fameuse "ligne rouge" que ce dernier avait tracée en juillet dernier. Si le petit ange la dépassait, il allait se mettre Uncle Barack, la communauté internationale, l'Otan, l'ONU - tout le monde quoi ! - sur le dos. Rien ne pourrait dès lors arrêter une intervention extérieure (pardon, des "conséquences", voir la déclaration du président américain Barack Obama, 3 décembre 2012) pour l'envoyer paître. Intervention qui, par ailleurs, était le seul prétexte invoqué par petit ange Bachar pour faire usage de ses armes chimiques...
Alors ces armes chimiques ? Dernier moyen de défense d'un petit ange aux abois ? Moyen qui réglera de toute façon son sort puisqu'il occasionnera une intervention extérieure. Ou prétexte pour l'impérialisme "étatsunien" à aller poser de nouvelles bases, de nouvelles têtes de pont au Proche-orient ? En recueillant au passage les fruits du sang versé par plusieurs dizaines de milliers de Syriens, combattants et surtout civils, depuis presque deux ans.
Oups ! Mauvaise question ! Les deux alternatives aboutissent aus mêmes effets : intervention, occupation impérialiste, etc... Comme un relent d'Afghanistan ou d'Irak, non ?  







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